Quelques heures après vous avoir parlé de cohabitation généralement facile en Italie entre les cyclistes et les motorisés, un septagénaire est mort sur son vélo, écrasé sous les roues d'un poids lourd à une intersection particulièrement fréquentée de Ferrara,
« la ville du vélo ». Ces mots, la ville du vélo, sont écrits blancs sur brun à l'entrée de notre ville d'adoption (environ 140 000 h). Un autre homme est mort récemment, sur un scooter celui-là. Et puis la vie continue, prout.
Le cyclisme, partie intégrante de la culture italienne ? On pense que oui et pourant je lisais qu'un jeune espoir avait dû quitter sa Basilicata natale pour aller s'entraîner plus au nord. Alors ? Alors je ne vais pas aller fouiller les statistiques pour valider mes impressions des derniers mois, j'ai d'autres chattes à fouetter...
Sais pas ce qu'elles ont mangé nos filles, ou si c'est la crise d'adolescence des 5 ans qui commence, ou si c'est moi, lui, nous. Elles se chicanent plus souvent. Hier je suis partie passer la journée avec Erica à Bologne, histoire de les séparer un peu et de faire souffler notre famiglia. En ce moment elles sont calmes devant la télé dont elles ont été privées ces dernières semaines (pour cause d'appartements sans téléviseur ou câble). Ce matin, première fois que nous accompagnions Patrick à la piscine en sept mois. Nager, ça fatigue... Peut-être que nos filles ne se dépensent pas assez physiquement.
Fabio Picchi
Le supplément magazine du journal La Repubblica publiait vendredi dernier un reportage de plusieurs pages sur Fabio Picchi, ce chef aux multiples chapeaux dont nous vous parlions en janvier 2010 ici. Comme nous Woody Allen se serait régalé des boulettes du cuisinier.

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