lundi 30 novembre 2009

Photos en vrac

Il pleut à Lucca... il neige à Montréal (du moins je crois)... voici quelques photos en vrac :


Devant un petit bar à vin près de chez nous :















Le "Ponte della Maddalena" ou "Ponte del diavolo" à Borgo a Mozzano:
















Petit train en bois dans un des parcs pour enfant de Lucca, un des jeux favoris des filles :





















Encore le fameux carrousel de la Piazza Napoleone...



















Marina de Pise et la côte méditerranéenne :

dimanche 29 novembre 2009

Monte Serra (Bici)

Encore du vélo! Et pourquoi pas?

Dans les montagnes de Cortona, où nous avons passé un mois, je croisais pas mal de cyclistes mais les routes étaient plutôt tranquilles... belles routes toscanes qui virevoltent, peu de traffic automobile et de belles montées.

Ici, à Lucca, où nous sommes depuis le 16 novembre il y a des cyclistes partout. Après une première semaine durant laquelle j'ai roulé en solo et croisé plusieurs cyclistes et gruppo, j'ai maintenant rendez-vous quatre (et même cinq) fois par semaine avec un groupe pour rouler. Ça roule en groupe et ça roule fort, très fort. Côté paysages, c'est assez spectaculaire aussi car une fois sortis de la ville on peut aller vers la côte méditerranéenne, vers Pise, vers Florence / Pistoia ou vers le nord dans la Garfagnana avec ses montagnes de 2000 m et plus qui sont ou seront bientôt enneigées.

Durant la première semaine j'ai roulé seul et je suis allé grimper le Monte Serra dans les monti Pisani entre Lucca et Pise. Une belle route tranquille : 11,2 km de montée à 7,8 % assez régulière, trois voies différentes mènent au sommet. Semble que certains pros s'y entraînent de temps à autre.

http://climbbybike.com/climb.asp?Col=Monte-Serra&qryMountainID=2635


Vendredi passé, dans la ride de groupe vers la côte et avec la petite montée du monte Pitoro, nous avons croisé Mario Cipollini, ancien sprinteur vedette. Originaire de Lucca, il y habite toujours. Non, il n'avait pas un des ses célèbres skinsuit... mais oui il a toujours sa chevelure!

http://www.youtube.com/watch?v=SedHmKRnwpk

Dimanche matin, encore une soixantaine de cyclistes sinon plus! Cette fois-ci j'ai eu droit à une petite leçon de positionnement en peloton. En effet, un vent de côté a forcé le groupe à se placer en "éventail" et comme il n'y avait plus de place sur la route, j'étais coincé seul contre le vent, quelque mètres en retard du peloton qui roulait à 45-50 km/h... ouf! j'ai réussi à les rejoindre, mais quelques minutes de plus et je les perdais pour de bon! Disons qu'un groupe de 60 cyclistes en éventail qui prennent toute la route ça fait rager un peu les automibilistes qui sont dans l'impossibilité de doubler!

samedi 28 novembre 2009

Excuse, excuse, excuse

Titre de l'improvisation : Ma soeur m'embête
Catégorie : mixte
Durée : une minute


Vocabulaire (1)

Mots appris cette semaine en magasinant :
  • pennello (pinceau)
  • xilofono (xylophone)
  • provare (essayer un vêtement)
  • gouache
  • scontrino (ticket de caisse)
Et stivale, cela veut dire botte.

jeudi 26 novembre 2009

Thanksgiving

Novembre incite au cocooning avec ses jours qui rétrécissent et la froidure qui s'installe. Plus qu'octobre il me semble. Aussi je trouve plus naturel de célébrer Thanksgiving en novembre comme aux États-Unis, pour prendre le temps de rentrer en soi, éprouver de la gratitude.

Aujourd'hui j'aimerais remercier plusieurs personnes pour toutes sortes de raisons...

Si je le fais, ce n'est pas parce que ce serait bon pour la santé. C'est juste parce que ça me tente, là, tout de suite, et que c'est plus facile de le faire à des milliers de kilomètres de distance.

Avant de me lancer, j'aimerais vous remercier, cher ami lecteur. En lisant ce blogue, vous justifiez mon acte d'écriture. Pour cela je suis très reconnaissante : mes mots sont lus !

- Merci, Michelle, de m'avoir dit que, franchement, tu ne me voyais pas ingénieure comme Roxane et Papa...

- Merci, François, de m'avoir transmis ton souci du détail et de m'avoir fait goûter de grands vins à un âge si précoce...

- Merci, Roxane, d'être 'toujours là'...

- Merci, Sandrine, pour ton écoute, ton innocence et ton appétit de vivre...

- Merci, Olivia, d'avoir photographié ma famille en 2007...

- Merci, Victoria, d'avoir organisé notre virée de voisines à New York...

- Merci, Jean-François, de m'avoir ouvert ton coeur et tes oreilles l'année dernière...

- Merci, Geneviève, de m'avoir encouragée à plonger – dans la mer et toutes ces autres fois où il fallait me lancer sans avoir froid aux yeux...

- Merci, Angéla, Sylvie, Manon et toutes les autres pour vos petits plats quand j'étais enceinte et à nouveau quand j'avais deux bébés sur les bras...

- Merci, Hélène et Raymonde, pour les innombrables heures de gardiennage et pour votre disponibilité de corps et d'esprit...

- Merci, Marthe, pour votre assiduité, vos jeux éducatifs et votre expérience auprès des enfants, ressource précieuse...

- Merci, Carmen, d'avoir répondu à ma petite annonce en 2005... tu ne parlais pas italien ni anglais mais tu avais pris soin de tes frères jumeaux et suivi un cours de puéricultrice, cela nous a amplement suffi...

- Merci, Marc, pour ton inébranlable confiance – c'est inspirant pour quelqu'un qui doute souvent...

- Merci à mes clients éditeurs – vos commentaires et vos exigences parfois contradictoires (mettez des intertitres / un bon texte se passe d'intertitres, etc.) m'ont permis de m'améliorer...

- Merci, Éric, d'avoir partagé ta passion pour la photo... à Bernard aussi...

- Merci, François Prévost, de m'avoir fait réaliser qu'un sac à dos, ça s'use et que c'est dans la nature des choses de briser...

- Merci, Elise, d'avoir voyagé avec moi à San Francisco...

- Merci, Anthony, de m'avoir convaincue que tout commence par une question...

- Merci, Laurent, Pierre, Robert, Lise et les autres de m'avoir donné du travail comme photographe...

- Merci, Charles, pour la fête du Travail au Rhode Island où j'ai rencontré Patrick...

- Merci, MEL, de m'avoir présenté ton Français ; j'ai commencé à soigner mon style vestimentaire le jour qu'il m'a invitée à prendre un café dans la Petite Italie...

- Merci Anne et Stacey pour les mêmes raisons (et Philippe s'il me lit)...

- Merci les artistes pour votre sensibilité... Cela fait du bien !

- Merci, Alain Gerbier, d'avoir critiqué mes écrits à l'UQÀM, cela m'a finalement appris que je suis une grande sensible...

- Merci au prof du cours Histoire du fascisme et du nazisme de m'avoir accordé un A facile pour saluer mon incursion hors du cursus de la communication...

- Merci, Christiane, de m'avoir encouragée à faire de la mise en scène...

- Merci, Sylvie, d'avoir organisé une session d'impro à Lanaudière...

- Merci, Douce, de m'avoir permis d'interviewer Pierre Pascau, ma toute première entrevue...

- Merci feu Michael de m'avoir donné mes premiers émois de jeune fille avec tes pas de danse et ceux d'un autre danseur américain, anonyme celui-là...

- Merci à mon entraîneure de patinage artistique qui disait : t'check tes mains, t'check tes bras, t'check ton dos, t'check ta tête... Je n'arrête pas de me checker depuis. Non, ce n'est pas vrai, j'ai arrêté, le naturel l'a emporté, mais je suis restée droite...

- Merci, Karen, de m'avoir accompagnée sur la longue route vers soi...

- Merci, Maman, pour ta sollicitude au fil des ans et pour m'avoir enseigné que le moment présent est le seul qu'on contrôle vraiment...

- Merci à mes parents d'avoir cru que deux semaines d'école manquées pour voyager en famille, il n'y avait rien là... Grâce à vous je suis curieuse...

- Merci, feu Maximilienne, d'avoir autant ri ; tes filles font pareil maintenant quand elles sont ensemble...

- Merci, Patricia, de m'avoir prise dans tes bras au spa Eastman à l'été 2008...

- Merci, Patrick, de m'aimer. Et merci en double d'être patient avec moi et de m'écouter sans merci.

mercredi 25 novembre 2009

Photos entre soeurs

Cette photo de Charlotte a été prise par Erica.

Et celle-là aussi, qui me fait sourire.



Les deux suivantes ont été prises par Charlotte.


Mafia et sélection naturelle

D'abord des nouvelles de la ferme. La lapine a accouché ! Quelques jours avant notre départ, elle a donné naissance à six lapereaux dans la chaleur de son clapier.

Seuls trois des six ont survécu.

Qu'est-ce qui est arrivé aux autres ? Eh bien, ils sont restés accrochés aux tétons de leur mère alors que celle-ci sautait du compartiment le plus douillet à un autre dépourvu de paillasse. Ils sont morts de froid selon Margaret. La sélection naturelle dans toute sa splendeur.

Trois sur six. Cinquante pour cent! Les filles n'étaient pas plus émues que ça.

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Lors de notre premier souper avec Margaret, Maurizio et leurs deux garçons, nous avions abordé plusieurs sujets. Dont la mafia.

C'est un cliché d'en parler, je sais, mais trois d'entre nous ayant vu La Gomorra, film dur et troublant sur la mafia napolitaine, nous ne pouvions faire autrement. De plus les récents déboires de monsieur Silvio Berlusconi [à lire, cet article, en italien] laissent dubitatifs.

Je leur ai parlé de Montréal et de son administraton municipale et des entrepreneurs aux méthodes douteuses. Maintenant, ai-je dit, quand je vois Catania sur la carte de la Sicile, je pense à la mafia...

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Rebelotte deux semaines plus tard. Cette fois c'est nous qui les avions invités et nous avons hésité quant au menu. Servir un risotto ? À ces Milanais ? Pas très original... et nous n'avions pas de fond maison. Un osso bucco ? Re-bof. Finalement nous avons opté pour des polpette surprise, des boulettes avec un dé de fromage Fontina dedans. (Merci Réjean et Marthe pour la recette.)

Ce fromage vient du Val d'Aoste, région montagneuse du nord et d'ailleurs cela goûtait le fromage suisse. Ce n'est pas loin de la Suisse, a noté Patrick. Ben quin. (Les vaches suisses et valdôtaines mangent-elles les mêmes herbes ? Appartiennent-elles à la même espèce ? Si le sujet vous intéresse, allez jeter un coup d'oeil au site commercial officiel.)

En entrée, j'ai fait une salade césar, une recette aussi proche de l'Italie que le foot l'est de l'Amérique. (Merci Maman.)

C'était la fête de Maurizio et sa compagne a apporté un gâteau.

Ils ont aussi apporté un Hasselblad tout neuf prêté par le représentant de cette marque. J'ai pu l'essayer.

Lourd, c'est un appareil pour pros travaillant en studio. C'était quand même excitant de tenir ce joujou aussi cher qu'une petite auto.

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Patrick venait de partir à vélo le dernier dimanche quand Margaret m'a invitée à me joindre à leurs amis venus passer la nuit. Un couple de Rome avec une adorable petite brunette aux yeux noirs, Maddalena. Enfin les filles ont fraternisé avec les boys et à la fin, les cinq se sont retrouvés à sauter ensemble sur le trampoline ! Tout ça la veille de notre départ.

La femme parlait français mais je tenais à converser en italien, enfin, baragouiner.

L'homme était peu bavard. Je l'ai abordé près du fourneau où cuisaient lentement les saucisses. Sa femme m'avait dit qu'elle venait des Marche et lui de la Sicile. Je lui ai demandé d'où en Sicile :
- Di Catania, m'a-t-il répondu le plus sérieusement du monde.

J'ai vu le sourire en coin de Margaret.

mardi 24 novembre 2009

Cyclistes urbains

De vieilles affaires m'absorbent ces jours-ci. Les rues de Lucca. Les livres de poche que m'a refilés Raymonde. D'éternels questionnements. Et cette idée sortie de mon tiroir à idées : vous préparer un photoreportage sur les cyclistes urbains de Lucca.

À mes copines de Mascouche et de Sainte-Thérèse, je précise qu'une cycliste urbaine peut pédaler avec des talons hauts. Voici à quoi on reconnaît un cycliste urbain, à Lucca à tout le moins :

- il ne porte pas de casque ;
- il affectionne le chapeau ou le bonnet ;
- il ne porte ni cuissard, ni vêtements de sport de la tête aux pieds ;
- il transporte un panier à provisions (généralement accroché à son guidon) ;
- il emmène volontiers des passagers (un, deux enfants) ;
- il a 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 ans...

lundi 23 novembre 2009

Un po di vino

On croit bien connaître les vins italiens au Québec : Chianti, Brunello, Barolo, Orvieto, Valpolicella sont tous populaires et appréciés chez nous avec de temps à autre un Nero d'Avola ou un vin de Sicilia.

Évidemment, ceux-ci sont aussi appréciés ici en Italie, autant à l'épicerie qu'au restaurant. On se rend compte assez vite que le marché du vin étant devenu global, les noms connus des grandes appellations se vendent presque aussi chers ici que chez nous. Là où ca devient intéressant, c'est quand on se tourne vers les appellations régionales qui sont peu ou pas du tout présentes sur les tablettes en dehors de l'Italie.

Par exemple, le Sangrantino de Montefalco ; sur saq.com, un seul vin disponible et deux autres de l'appellation Rosso Montefalco. Pourtant, le Sangrantino est un très grand vin, le plus célèbre de l'Umbria, apte à vieillir assez longtemps. Fait à 100 p. cent du cépage local Sagrantino, sa zone de production est très limitée.



Autres exemples, près de Lucca cette fois, nous avons trouvé superbe un D.O.C. Colline Lucchesi acheté au coin de la rue chez un petit épicier local. Au restaurant l'autre soir, la carte des vins annonce les spéciaux de la semaine : cinq rouges, cinq blancs de la région, entre 7 et 10 euros. Perplexe, je demande à la serveuse si c'est pour une bouteille ou un verre. Bouteille ! Donc, un D.O.C. Montecarlo à 8 euros la bouteille au restaurant.


Connaissez-vous aussi le Brachetto d'Acqui, un vin de dessert rouge et légèrement pétillant du Piemonte ? Essayez-le pour Noël, il y en a deux offerts à la SAQ. Ici c'est quelques euros à l'épicerie.

Évidemment il y a aussi beaucoup d'eaux en bouteille pour ceux qui aiment moins le vin...

Fantasme d'urbaniste ?

Voilà sept jours que nous sommes arrivés à Lucca. Nous sommes en amour avec cette ville. Est-ce que ça va durer ?



Je ne connais rien à l'urbanisme, mais depuis quelques années je m'y intéresse un peu lorsque j'ai le temps de lire sur le sujet, plus particulièrement sur le développement des villes et de l'habitat urbain. J'ose croire que ce n'est pas un hasard si nous habitons à Montréal dans le quartier du Plateau, réputé (à juste raison selon moi) pour sa qualité de vie urbaine.

Est-ce que Lucca serait un modèle d'urbanisme ? En tout cas, beaucoup de choses contribuent en ce sens :

- la coexistence pacifique des cyclistes, piétons et automobilistes à l'intérieur de ses murs
- l'interdiction non formelle de circuler en voiture pour les non-résidants
- les mesures qui découragent la circulation en voiture : sens uniques, cul-de-sac, rues étroites remplies de cyclistes et piétons, stationnement interdit
- la densité de population intramuros
- la diversité de commerces et services

Hors des murs, un grand boulevard contourne la ville et son enceinte fortifiée et gazonnée. Des voies cyclables et piétonnes permettent d'atteindre les quartiers hors-murs qui sont aussi très vivants (par exemple Borgo Giannotti). Un peu plus loin, un parc et un sentier longent la rivière Serchio.

Plusieurs études et projets d'urbanisme ont déjà cité Lucca comme modèle de développement urbain, et ce depuis l'ère romaine. Est-ce que les Italiens sauront préserver la qualité de vie de cette ville ?

Pour une lecture amusante et intéressante sur les milieux urbains, je vous conseille :

The City in Mind

Piazza Napoleone



Une des aires de jeux pour enfants le long des murs



Sur les murs


Carrousel, Piazza Napoleone




Pause terrasse du 22 novembre
Via Fillungo, au bout de notre rue

dimanche 22 novembre 2009

Giro della Questura

Ce dimanche matin, j'avais rendez-vous à 100 m à l'extérieur des murs de Lucca pour faire du vélo avec des cyclistes locaux. Le Giro della Questura m'avait-on expliqué. Durée : environ deux heures, à tous les dimanches matin. Questura parce que le point de rencontre est en face du bureau de la police (Questura).

Je me pointe à 8 h 45, ciel nuageux mais pas très froid. Je suis le seul en cuissard court, les Italiens sont un peu plus frileux. Environ 25 p. cent des cyclistes ne portent pas de casque, préférant une tuque en laine ou une casquette.

Vers 8 h 50 le gruppo plus lent prend le départ, une quinzaine de cyclistes. À 9 heures pile, notre groupe se met en marche, nous sommes une trentaine. En banlieue de Lucca ça roule plutôt mollo et ça jase. Un cycliste accélère et s'échappe du peloton... 35, 40, 45 km/h... le gruppo accélère et nous le rejoignons rapidement. Nous sommes maintenant sur une petite route de campagne et ça roule à 40, 42, 48 km/h. Plus tard nous rejoignons un autre groupe qui roule au ralenti... ils prennent nos roues et nous sommes maintenant une soixantaine ! À 45-48 km/h, nous prenons toute la largeur de la route et les automobilistes sont patients, du jamais vu au Québec ! Un virage nous amène dans la plaine, près de la Méditerranée, vent de face... c'est maintenant une longue file indienne de 60 cyclistes aux tenues vestimentaires colorées qui défile sur les routes aux environs de Viarreggio.

Conclusion de la randonnée juste à l'extérieur des murs de Lucca, environ 2 h 15 et 80 km plus tard. Malheureusement je n'avais pas mon appareil photo, mais en attendant dimanche prochain voici quelques photos prises par Valérie, de cyclistes urbains cette fois-ci :

jeudi 19 novembre 2009

Lucca (1)





Êtes-vous déjà allé sur les fortifications de Lucca ?

Ces photos que j'ai prises cet après-midi vous donnent un aperçu de la beauté de cette promenade faisant le tour de la vieille ville.

Il y a de vastes espaces verts entre ces remparts et le boulevard extramuros, ce qui laisse respirer la vieille ville. Avec les villas et les imposantes montagnes à proximité, la vue, partout, est belle. Rien n'est laid.

C'est époustouflant.

+++

Dans les rues, beaucoup de cyclistes urbains de tous âges. C'est plat comme une crêpe, ça aide. Bus, piétons, vélos et voitures se partagent la voie publique.


Voici notre rue. La porte principale de notre immeuble donne directement ici. Il y a une marche et les filles se tiennent dessus en attendant que nous refermions la lourde porte derrière nous.

Oh ! voilà le bus qui passe, et un deuxième derrière...

Ding ding !

Tiens, encore une Audi.

mardi 17 novembre 2009

Un hiver en Italie

Hier soir rare privilège. Je suis sortie avec une seule de mes filles, ma grande Charlotte d'amour. Aucun chichi au moment de se séparer de sa jumelle – un exploit en soi. Nous sommes parties à pied à l'heure où tous les chats sont gris.

Le bonheur domestique, comment vous le raconter ? Nous sortons de chez nous, nous marchons 20 secondes et nous avons un alimentari, petite épicerie de quartier. La porte d'à côté, c'est des douceurs – dolce – pour quand on aura envie de sucré. La porte d'après je crois que c'est un salon de barbier. Il y a une charcuterie, un café. Nous tournons à gauche pour rejoindre la piazza del Carmine et son marché de fruits et légumes dans une cour intérieure. En entrant là j'ai vu une affiche de la piazza dell'Anfiteatro de Lucca et j'ai pensé au chroniqueur Pierre Foglia. Il a déjà écrit qu'il se voyait très bien en train de fabriquer de la crème glacée et de la servir dans une petite gélatéria où il y aurait, sur le mur, une petite affiche de la place de l'amphithéâtre de Lucca (Toscane). Il parlait du bonheur de faire un métier que l'on aime.

La marchande, en grande conversation téléphonique, nous a tendu tout sourire quatre sacs en papier brun et, à Charlotte, une clémentine avec sa queue et sa feuille verte. Cadeau ! Charlotte a choisi quatre pommes qu'elle a mises dans l'un des sacs. Elle a pris un brocoli. J'ai sélectionné quelques grappes de tomates cerise.

Sous la loggia de la cour intérieure, nous avons trouvé l'entrée d'une boucherie. J'ai vu une cervelle, deux pattes de cochon entières, un poulet d'une couleur qu'on ne voit jamais au Québec (jaune foncé) et quelques morceaux de viande sur l'os. Nous sommes reparties avec deux côtelettes de veau. Le boucher a souri à Charlotte avant de couper et d'apprêter une costoletta di vitello et une deuxième un peu plus mince. Presque pareilles mais pas identiques...

Erica et Charlotte en ont grignoté deux morceaux avec des pâtes au pesto alla genovese Barilla (1). Pis ?

C'était bon. C'était homey.

Nous venons d'arriver dans cette ville et pourtant c'est comme si on se connaissait. Un peu comme quand ça clique avec une nouvelle connaissance. Où ça? À Lucca.

C'est ma ville préférée. Patrick et moi étions passés ici à notre premier voyage en Italie. Ma toute première photo italienne c'était Patrick avec les fortifications de Lucca en arrière-plan. J'irai jogger dessus demain malgré mon rhube. On annonce 19 degrés et du soleil en ce 18 novembre. Après, je ne sais pas, mais Lucca ce sera et... ce sera mon plus bel hiver à vie je crois.

1. Liste d'ingrédients : huile de tournesol, basilic frais, cachous (ah ouan ?), saveur naturelle (de quoi, no lo so), sel, Pecorino Romano, sucre, huile d'olive extravierge, ail.

Tamtams



Vive la Renaissance... de notre connexion internet !

Ainsi nous pouvons à nouveau télécharger du contenu vidéo, comme celle-ci enregistrée à Montone. Avez-vous remarqué les spectateurs ? Ils sont aussi sinon plus distrayants que les joueurs de percussions.

Je pense à vous, Roxane, Patricia et Elise.

Dans le même genre, écoutez les cloches en folie entendues à Piegaro le dimanche 25 octobre 2009.

Cela clot nos aventures en Ombrie.

lundi 16 novembre 2009

2009 : 17/10 - 15/11



Dans quelques heures nous vous communiquerons l'heureuse élue, la ville où nous vivrons cet hiver.

D'ici là, voyez ce pot-pourri de photos prises durant notre séjour à une douzaine de kilomètres de Cortona.




Cortona




Câlin de jumelles




Châtaignes



Charlotte, Valérie, Erica



Patrick











Chèvre et Punch le chien






Montefalco





L'équivalent de la sortie de métro Champ-de-Mars à Perugia


Photos prises par les enfants au supermarché COOP de Camucia






















Erica prend volontiers
una pausa au bar



Le blogue : plus efficace que la poste !