En montant me coucher hier je suis tombée face à face avec le specimen dont je vous avais parlé l'autre jour, vous savez, cette araignée aux dimensions effrayantes. Mon cri a pratiquement réveillé toute la maisonnée.
J'ai attrapé mon appareil photo ; cela m'a donné le courage de m'en approcher plutôt que de fuir.
Le téléobjectif écrase les perspectives, aussi l'insecte semble moins gros qu'en réalité. La marche à côté vous donne une (petite) idée de sa taille.
Pour en revenir à ma bête noire – dont j'ai vu les yeux scintiller sous l'effet du flash – eh bien, l'homme de la maison, le seul, l'unique, en est venu à bout. Avis aux Ti-Guy-la-lune : le passage qui suit pourrait vous offenser. Alors il a pris un morceau de papier hygiénique
(je savoure l'ironie : hygiénique), il a bien visé et il a écrasé l'organisme vivant, sans défense devant tant de puissance. Habituellement il les prend par une patte et les retourne dans leur habitat naturel mais là...
Charlotte et Erica ont appris à reconnaître ces insectes durant leur séjour à la ferme :
- araignée,
- perce-oreille,
- papillon de nuit (noctuelle),
- fourmi,
- ver rond,
- mille-pattes,
- mouche.
Connaissez-vous l'expression
avoir une araignée collée au plafond ? C'est 'être dérangé, avoir une idée fixe, être un peu fou' selon le
Trésor de la langue française. Je viens de l'apprendre après y avoir songé sur l'oreiller. Mon émoi n'était pas passé. J'ai demandé à mon protecteur quel genre de
crounch cela avait fait. Un
crounch sec ou un
crounch mouillé ?
Vous voulez vraiment le savoir ? Un
crounch sec.
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