jeudi 12 novembre 2009

Chronique entomologique

En montant me coucher hier je suis tombée face à face avec le specimen dont je vous avais parlé l'autre jour, vous savez, cette araignée aux dimensions effrayantes. Mon cri a pratiquement réveillé toute la maisonnée.

J'ai attrapé mon appareil photo ; cela m'a donné le courage de m'en approcher plutôt que de fuir.

Le téléobjectif écrase les perspectives, aussi l'insecte semble moins gros qu'en réalité. La marche à côté vous donne une (petite) idée de sa taille.




Pour en revenir à ma bête noire – dont j'ai vu les yeux scintiller sous l'effet du flash – eh bien, l'homme de la maison, le seul, l'unique, en est venu à bout. Avis aux Ti-Guy-la-lune : le passage qui suit pourrait vous offenser. Alors il a pris un morceau de papier hygiénique (je savoure l'ironie : hygiénique), il a bien visé et il a écrasé l'organisme vivant, sans défense devant tant de puissance. Habituellement il les prend par une patte et les retourne dans leur habitat naturel mais là...

Charlotte et Erica ont appris à reconnaître ces insectes durant leur séjour à la ferme :
  • araignée,
  • perce-oreille,
  • papillon de nuit (noctuelle),
  • fourmi,
  • ver rond,
  • mille-pattes,
  • mouche.
Connaissez-vous l'expression avoir une araignée collée au plafond ? C'est 'être dérangé, avoir une idée fixe, être un peu fou' selon le Trésor de la langue française. Je viens de l'apprendre après y avoir songé sur l'oreiller. Mon émoi n'était pas passé. J'ai demandé à mon protecteur quel genre de crounch cela avait fait. Un crounch sec ou un crounch mouillé ?

Vous voulez vraiment le savoir ? Un crounch sec.

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