Est-ce que nous nous sentons chez nous après un mois en Italie ? Non.
La première semaine, c'était des vacances.
Les trois suivantes, c'était plutôt: ok, nous sommes à la ferme, nous entendons Punch japper le soir pour éloigner les sangliers et les autres chiens, nous entendons bêêêêêê, bêêêêêê, nous cliquons 132 fois par jour sur le bouton CONNECT de notre ordinateur pour réinitialiser la connexion médiévale permettant de nous rendre jusqu'à vous mesdames et messieurs et, surtout, surtout, nous nous demandons où aller ensuite. Pas du tout carpe diem. Faut dire que je me les gèle ici et que quand on se le gèle, on a le goût de se réchauffer... ou de sacrer notre camp. Nous attendons avec un brin d'appréhension notre facture de chauffage.
Quel endroit offrirait une vie de quartier vivante sans trop de circulation automobile pour nos bambines ? Avec un hiver pas trop rigoureux – nous avons laissé bottes et manteaux au Québec ? Réponse dans quelques jours. Patience.
Ce n'est pas l'extase pastorale du berger comme en parle un certain auteur québécois (M. L.). C'est plutôt la vie de famille 24 heures sur 24. De la gratitude, de la patience, de l'énergie en double à dépenser, de la logistique – maximum trois heures par excursion à pied – et des jeux. Pas du pain et des jeux, hé ! hé ! même si des fois Patrick et moi avons l'impression de nous qualifier aux Jeux olympiques parentaux.
À part ça, comme tout bon citoyen, nous vidons la poubelle aux deux-trois jours et portons nos sacs à quelques kilomètres d'ici. Vous devriez voir le spot. Sept conteneurs sont alignés (dont un pour le verre, le plastique et l'alu) à droite de la route. En descendant de la voiture on a une vue dégagée sur les collines au loin et la vallée aride en contrebas. Peut-être que la personne qui a décidé de cet emplacement s'est dit, bon, il faut mettre des conteneurs sur cette route-là alors on va les mettre juste après les arbres, là, pour que l'employé de la voirie s'ébahisse devant le panorama à chaque ébouage.
Certains déversent leurs déchets directement en bordure de la route comme sur cette photo prise dans le Lazio. Faudrait que Tony Soprano s'occupe de ça.
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En Espagne, on avait un endroit similaire pour déposer déchets et recyclage...Et on voyait aussi un peu de tout sur les routes...quoique cela...ce n'est pas nécessairement propre aux autres cultures !
RépondreSupprimerNous...on a deviné la future place...avec à peine un peu d'aide !!!!
Dans la région de Sienne on a souvent vu des
RépondreSupprimerdépotoires improvisés.Vous en verrez aussi
en Sicile.