lundi 4 janvier 2010

Mamma mia !

Le dimanche tout est fermé ou presque ici. Les Nord-Américains doivent adapter leur horaire en conséquence.

Ce lundi après-midi, des bâches recouvraient les fruits et légumes vendus quotidiennement – sauf le dimanche – dans l'ancien Mercato del Carmine, près du café de Monica d'où nous sortions ma mère, ma soeur et moi. Ma soeur est allée s'informer auprès du boucher de la place ; les deux maraîchères reviendraient seulement à 16 h 30.

Ma mère et ma soeur se sont rabattues à l'épicerie, la seule située à l'intérieur des remparts, à 20 secondes de là. Mais il n'y avait plus de pain. Ma soeur est allée à la boulangerie fréquentée assidûment par mon amoureux en face de notre appartement : fermée. Cela l'a forcée à s'aventurer à la recherche de pain et c'est ainsi qu'elle a débouché sur 'la place avec une patinoire' (ci-contre) : la piazza Napoleone, l'une des principales de Lucca.

Le crachin glacial les a incitées à mettre une croix sur les visites touristiques aujourd'hui, et je les comprends... avec ma douleur à l'épaule depuis Genova (bursite ? )... le temps n'était pas propice aux promenades du dimanche.

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Cela faisait sept jours que ma mère attendait sa valise.

Une employée de la compagnie d'aviation a appelé vendredi pour dire qu'elle avait été retrouvée à Frankfurt et qu'elle lui serait livrée à Lucca le lendemain après-midi.

Pas de nouvelles samedi. Ma mère l'espérait toute la journée et l'a attendue, en vain.

Notre no de cellulaire servait de point de contact et quelle ne fut pas ma suprise de recevoir un appel vers 16 h 15 hier. C'était l'employé de la compagnie de livraison. Ne parlait pas l'anglais. Il arrivait à Lucca et voulait des directions ! Finalement j'ai compris qu'il ne voulait pas s'aventurer à l'intérieur de l'enceinte avec son camion et qu'il faudrait aller récupérer le bagage à une porte des murs. Laquelle ? Il fut convenu que ce serait San Pietro, la plus vieille, au sud de Lucca.

Coup d'oeil sur la carte pour localiser la porte... Vado subito a jogging per cercare il bagaglio... Aspetta me. Quelle couleur votre habit ? Blanc, le camion...

J'ai couru à sa rencontre et, enfin, j'ai vu la couleur de la valise de ma mère. Huit jours plus tard dans les Maritimes. Un dimanche par-dessus le marché.

Ces Italiens nous étonneront toujours.

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