dimanche 17 janvier 2010

23 heures à Florence part II: Palazzo Pitti

Touristes écoutant leur guide sur le Ponte Vecchio

Florence par une magnifique journée d'hiver : nous avons eu de la chance. Cependant quiconque, même féru d'art, risque l'indigestion pour cause d'abondance de Vierge à l'enfant dans cette ville de musées. Par où commencer ? En 2001 nous avions privilégié le plus grand, la galerie des Offices (Uffizi).

Nous avions admiré Le Printemps de Botticelli, L'Annonciation de Leonardo da Vinci, La Sainte Famille avec saint Jean-Baptiste enfant de Michelangelo, entre autres oeuvres majeures.

Moins connu, le Musée de l'Histoire de la science m'avait fascinée avec ses vieux scalpels et ses instruments astronomiques forçant l'admiration. Vous pouvez faire une visite virtuelle ici.

Cette fois encore, nous aurions pu déambuler dans les rues et humer l'air du temps pour finir la journée sur le balcon d'un bar avec vue imprenable sur le toit du Battistero... Mais non. Dès le matin direction musée ! J'ai hésité entre celui de San Marco (pour voir sa bibliothèque) et le palazzo Pitti. J'ai opté pour le Pitti.

Pitite déception : plus d'un tableau répertorié comme chef d'oeuvre était absent de la galerie Palatine, soit pour restauration, soit parce que prêté à un autre musée, ainsi Les Trois Âges de l'homme.

Je me suis attardée dans la salle de l'Iliade, l'une des plus fastueuses des 25 que compte ce musée.
Partout, des murs couverts d'une quantité impressionnante de peintures, certaines monumentales et cordées serrées. C'est très chargé.

En revanche nous n'étions que quelques visiteurs en ce jeudi de janvier et nous avions une vue sur les jardins de Boboli datant eux aussi du Cinquecento.
Ce palais Renaissance a appartenu aux Médicis. Les grands-ducs de Lorraine puis le roi Victor-Emmanuel II et sa famille l'ont habité. D'anciens appartements royaux sont accessibles. L'aspect théâtral de la salle du Trône m'a fait sourire. Un vrai trône, comme dans les vues.

L'endroit abrite des défilés de mode et d'autres musées consacrés aux costumes, à l'argenterie, aux carosses, à la porcelaine ainsi qu'une galerie d'Art moderne où, grâce à mon Guide bleu, j'ai appris la signification de Macchiaioli : ce sont les contemporains italiens des impressionnistes, « qui apparaissent d'abord comme des faiseurs de taches ».

Quoi de mieux après cela qu'un bon caffè macchiato, espresso taché de lait ?
Façade Renaissance de l'église San Felice (Michelozzo, 1457)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire