dimanche 31 janvier 2010

En alle-toi !


Les enfants ont besoin de jouer librement. Sans encadrement, sans direction. On le dit assez souvent dans les magazines et les articles de presse parlant d'éducation. Ce principe ne fait pas défaut dans notre famille, certains diraient même que c'est poussé à l'extrême. Parce que, il faut bien l'avouer, nous n'avons pas le goût de jouer tout le temps avec nos filles. Même deux heures par jour, c'est parfois trop à notre goût.

(Je lève ici mon chapeau à toutes les éducatrices de garderie et les enseignantes de maternelle incluant feu matante Cécile.)


Avec des jumelles, heureusement, plusieurs activités quotidiennes se transforment naturellement en jeux. Je ne voudrais pas vous endormir avec mon blabla, déjà je vous entends bâiller. Bref, ces jours-ci, je réentends une expression que l'une et l'autre affectionnaient voilà plusieurs mois : « En alle-toi ! ». Ce qui veut dire : Va-t'en !

Elles ont quatre ans, bientôt cinq.

Inséparables, E. et C. s'inventent une foule de jeux du matin au soir et ne veulent surtout pas que nous fassions intrusion sans invitation dans leur cellule ludique. Sauf si elles ont besoin d'un parent pour intépréter jouer un client dans leur restaurant imaginaire ; si elles jouent aux bébés et veulent qu'une « vraie » maman s'occupent d'elles (tiens, tiens) ; lorsqu'elles jouent avec le grand livre cartonné rempli de jeux de société apporté par leur mamie Marthe (photo), réclamant de se faire lire les instructions inscrites sur telle case... encore que, elles jouent si souvent depuis la mi-janvier qu'elles les connaissent par coeur !

Sinon c'est : « En alle-toi ».

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D'autres paroles imagées entendues ce matin dans une chambre aux volets fermés : « Il y a du noir dans ta chambre, Maman » (Erica).


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