lundi 19 avril 2010

Napoli la mal-aimée


Scène de vie de quartier, centro storico


Nous avons passé 29 heures à Napoli. On avait tout entendu sur cette ville : sale et dangereuse selon plusieurs, chaotique et sans intérêt pour d'autres, une perle sur la Méditerranée pour Enzo, ce Napolitain d'origine qu'on a connu à Lucca.

Verdict : coup de coeur presque instantané qui s'est confirmé au fil de nos marches à travers le centre historique, le quartier de Chiaia, la colline de Vomero, le Museo Archeologico Nazionale.

Copie de la tête de Julius Caesar datant de 110 (d'après un original de 50 av. J-C)



Plus grande que Palermo, moins étendue et surtout beaucoup moins touristique que Roma, Napoli se découvre dans ses rues animées. Nous avons été surpris par la gentillesse des Napolitains et par la richesse culturelle de la ville (trois châteaux au coeur de la ville, d'innombrables églises de toutes périodes, des restes romains entre deux cordes à linge, un peu de baroque et de renaissance par-ci par là). En prime, la baie de Naples d'un côté et le Vésuve de l'autre complètent le paysage.



Café près la piazza Plebiscito, quartier Santa Lucia



Naples c'est le café. Un café goûteux, sirupeux, différent de ce qui ce fait ailleurs au pays. Le barista d'un petit bar où nous sommes arrêtés à deux reprises m'explique : à Naples, la plupart des bars utilisent une machine à café à pompe manuelle et non une machine automatique. Résultat, un café plus goûteux. Pour ce barista, le café du nord du pays c'est comme de l'eau.

Café ensoleillé du centro strorico de Naples



Naples c'est aussi la pizza. Depuis l'an dernier, la pizza napoletana est inscrite au registre européen des aliments traditionnels. Ce qui veut dire qu'une pizzeria ne peut afficher sa pizza comme napolitaine sans utiliser des ingrédients spécifiques et suivre une méthode de préparation authentique. Nous en avons mangé deux fois et autant pour le goût que l'ambiance nous avons adoré.


Naples en 29 heures ? Beaucoup trop rapide. On y serait bien resté une semaine. Peut-être qu'on y retournera avec Erica et Charlotte... il nous reste deux ou trois semaines à combler dans notre itinéraire d'ici la fin juin.


1 commentaire:

  1. Belle description de Naples, qui me réconcilie avec cette ville, que j'avais trouvée plutôt sale et non acceuillante à notre passage un dimanche pluvieux.
    Michelle

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