J'ai l'impression qu'ils se plairont ici. Et que les beaux produits frais dans les vitrines les inciteront à faire des partys de popote. (Parents, apportez vos livres de recettes italiennes, sinon nous en prendrons dans internet.)
Selon notre dernier sondage – à prendre avec un grain de sel vu le faible taux de participation (!) – 50 p. cent d'entre vous connaissez le pays d'où proviennent vos légumes. Le sujet m'intéresse car ici, nous avons remarqué que dans les grandes épiceries et les poissonneries, la provenance des produits frais est systématiquement mentionnée. À l'étal ambulant (extérieur) de Soriano, nous voyions que tel poisson venait de la Norvège, que les crevettes venaient de tel pays d'Asie, que le poisson entier avait été pêché dans une rivière de la région, et ainsi de suite.
Ce qui nous a surpris jusqu'ici ? L'ail. Il ne vient pas de Chine. Et les oeufs, saviez-vous qu'ils vendent les oeufs sur des tablettes et non au froid ? Moi qui ai déjà lu que pour un oeuf, une heure à température pièce équivalait à une perte de fraîcheur équivalent à une journée, j'en perds mon latin.

Personnellement, je me suis ébahie de choses communes. Les oignons par exemple. Sachez qu'en Italie, dans les marchés traditionnels du moins, on ne touche pas aux légumes sinon avec des gants (fournis). On demande au marchand ce qu'on veut. Mon premier oignon rouge m'a quasiment fait pleurer. Voyez la photo ci-dessus. C'est pas beau ça ?
Sur les tomates (c'était la saison à notre arrivée), j'ai presque retrouvé intact le parfum de mes souvenirs d'enfance dans le jardin.
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