mercredi 21 octobre 2009

Pourquoi Cortona

Under the Tuscan Sun n'a rien à voir avec notre choix de séjourner près de Cortona, lieu principal de l'action de ce roman à succès.

Une habitation à distance de marche d'un café, d'un marché d'alimentation, d'un restaurant et peut-être d'autres commerces, dans un village avec une école primaire et un parco : voilà ce que nous recherchions... et recherchons toujours.

Quelques maisons correspondant à ces critères ont été trouvées dans internet. Notre plan : aller les visiter avant d'en louer une. Y aurait-il une scierie à côté ? Des routes propices au vélo ? Le village serait-il vivant ? Cette dernière question a son importance et m'amène à parler de nos hôtes.

C'est pour eux et leurs deux jeunes fils que nous avons décidé d'atterrir un mois dans leur rêve réalisé de gentleman farmer...

J'ai tenté de télécharger une vidéo pour vous présenter Mouton, Chèvre et Donkey, nos amis de la ferme, mais impossible : la connexion internet va et vient comme Punch, le chien. Nous sommes isolés dans une montagne à 12 km de Cortona. Il faut monter 800 m pour atteindre notre habitation. Cette fermette avec des lapins à manger, un chat, quelques poules ayant remplacé celles dévorées par des loups – et des sangliers venant bouffer des racines la nuit au grand désespoir des proprios – ne correspondait pas à ce que nous voulions. Mais l'idée d'avoir deux petits Italiens pour jouer éventuellement avec nos filles et des interlocuteurs du cru pour amorcer notre recherche terrain nous plaisait. Voilà pourquoi nous sommes à cet endroit.

Justement, eux, pourquoi ont-ils choisi Cortona ? C'est touristique, m'a répondu l'Australienne, plus que la région de Gênes qu'elle convaitait au début avec son compagnon, un photographe publicitaire de Milan. Leurs affaires marcheraient mieux par ici, ont-ils pensé. ( De fait, la première fois que nous sommes passés à Cortona en 2001, j'avais entendu plusieurs voix anglaises autour de moi ; l'influence de Frances Mayes était manifeste cinq ans après la publication du livre cité plus haut.) Ce couple a vu d'autres vieilles maisons à retaper ailleurs, mais dans des villages morts, avec trois vieux monsieurs messieurs assis sur la place avec leur chien, c'est ça qu'elle a dit. Cortona ? Une belle ville, vivante.

Alors oui, si on s'est retrouvés ici, c'est peut-être aussi à cause de l'effet d'entraînement d'un film (mièvre, si je me souviens bien) et d'un livre sur une Américaine qui tombe en amour avec la Toscane et qui achète à Cortona une vieille habitation pour la rénover de fond en comble.

Combien ont fait pareil pour tout revendre plus tard parce que trop de troubles, trop d'ouvrage, trop cher à entretenir, écoeurés de la vie hôtelière, trop citadins pour ça ? Je serais curieuse de savoir.

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Il y a aussi Too Much Tuscan Sun. C'est le revers italien de l'autre livre. Un Italien y raconte des anecdotes tirées de son expérience professionnelle comme guide auprès de touristes,
américains surtout, certains cherchant du Coke à boire le matin, chaussés de running shoes (évidemment) mais trop essouflés pour monter des côtes à pied, préférant prendre le bus pour quelques mètres. Des clichés, il y en a tout plein. Mais c'est drôle.

On l'a lu en 2003, ma copie est restée à Montréal. Je vous le ferai livrer si vous me le demandez. Écrivez-moi !

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Voici notre machine à laver. Elle est installée dehors.

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