jeudi 29 octobre 2009

Dépanneur

C'est quand même exotique, ce café à l'intersection de deux routes de montagne. Je l'ai rejoint après trois kilomètres de jogging. La route ressemble à ceci :


Au milieu de nulle part surgit un bâtiment de pierre. Il abrite une auberge. À côté un autre bâtiment, plus petit, presque toujours ouvert : c'est le café. C'est à Portole.

Je viens de taper Portole Cortona dans Google. J'ai obtenu dix résultats et ils concernent tous ce lieu tenu par une famille. On se connaît, à Portole.

J'ai pris un cappuccino. J'ai vérifié et oui, ils ont des anchois. Trois sortes, 2-3 euros. Nous aurions pu aller en acheter là la veille pour notre spaghetti puttanesca ; il nous manquait les anchois...

Des anchois, du papier de toilette, des bouteilles de vin, des gants de travail (pour transporter le bois entre autres), quelques fruits, des cochonneries, des charcuteries et des fromages au comptoir – vous demandez, elle coupe – et bien sûr du café ; on trouve tout ce qu'il faut dans ce petit commerce. Même le journal du coin, étalé sur l'une des quatre tables, et un catalogue de vêtements genre Sears.

Il n'y a pas d'enseigne Jean Coutu ou Provisoir mais c'est l'équivalent dans ce coin de pays.

La dame m'a demandé un euro. Un peu plus qu'ailleurs. J'ai accepté sans ronchonner de payer cette prime pour avoir un cappuccino au milieu de ma course dans un décor grandiose.

Sur six kilomètres, une douzaine de voitures m'ont doublée. Et aucun chien. Fiou !

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