samedi 31 octobre 2009

Choisir des destinations

L'Italie a tant à offrir qu'il est difficile de circonscrire un itinéraire dans la botte – s'cusez du peu !

Parenthèse s'adressant aux jaloux : ce projet incroyable est accessible à tous (les habitants des pays développés s'entend) à condition d'économiser en conséquence... et d'avoir le guts de le faire. Fin de la parenthèse.

Comme ça, vous êtes 40 p. cent à vouloir nous suivre en Sicile ou n'importe où dans le sud de la botte. Trois votes sur 10 sont plutôt allés du côté de la petite ville telle Lucca, Spello, Todi. Nous vous tiendrons au courant des développements.

Sachez pour l'instant que nous avons reporté au printemps 2010 notre visite dans le Sud, question de pouvoir nous baigner dans la mer. J'avais aussi des réserves après avoir lu que plein de musées et autres risqueraient d'être fermés en février.

Pour décembre on s'enligne sur l'Ombrie.

Merci à ceux et celles qui ont participé à notre minisondage.

Le quotidien




Au marché de Camucia jeudi, les filles ont choisi des pommes jaunes pour collation. Sans oublier des haricots verts pour le souper, des poires délicieuses pour moi, des tomates et un ananas Dole.

Il est midi douze et les petites s'amusent dans le carré de sable. L'eau commence à bouillir dans le chaudron. Nous adoptons tranquillement l'horaire local pour dîner vers 13 h 30 lorsque nous visitons. Autrement, les jeux dehors creusent vite l'appétit !

La plupart du temps, Erica et Charlotte préfèrent rester près de nous dans le salon. Il est ouvert sur la cuisine. Cette semaine elles ont animé la discussion du matin comme à leur garderie montréalaise, avec poupées, toutous et personnages Playmobil.



Bref, elles semblent avoir fait ici leur nid ici.



Décoration accrochée sur la porte d'une résidence de Cortona

vendredi 30 octobre 2009

Châtaignes, marrons e funghi

Comme nous l'avions réalisé lors de notre arrivée en Italie, c'est manifestement la saison des châtaignes ici. Hier, en revenant du marché hebdomadaire de Camucia, où nous nous sommes procuré fruits et légumes, un gros morceau de parmigiano, un peu de proscuitto prosciutto et des tarallini, nous somme allés cueillir ces châtaignes pas trop loin de notre habitation avec Maurizio, Margaret, Ettore, Thomas et Elliott. Selon Maurizio, on appelle marrons les châtaignes qui sont les plus grosses. On ne trouve qu'un marron par bogue (la carapace épineuse qui protège le fruit). Erica et Charlotte se sont bien amusées dans la forêt à remplir nos sacs d'une quantité impressionnante de châtaignes. De retour à la maison, Maurizio et Margaret nous ont invités à jaser en préparant les châtaignes (cuisson au four sur une plaque ou à bouillir). Finalement, c'est très bon les marrons et pas seulement pour les cochons !


Autre fait saillant de la journée, les filles ont joué leur deuxième partie de baby-foot dans un bar de Camucia !  La première c'était à Piegaro (photo).  Elles adorent.

On n'a pas vu de truffes dans la forêt en cueillant nos marrons, mais au marché nous avons vu 1 kg de porcini frais pour 10 euros.

jeudi 29 octobre 2009

Dépanneur

C'est quand même exotique, ce café à l'intersection de deux routes de montagne. Je l'ai rejoint après trois kilomètres de jogging. La route ressemble à ceci :


Au milieu de nulle part surgit un bâtiment de pierre. Il abrite une auberge. À côté un autre bâtiment, plus petit, presque toujours ouvert : c'est le café. C'est à Portole.

Je viens de taper Portole Cortona dans Google. J'ai obtenu dix résultats et ils concernent tous ce lieu tenu par une famille. On se connaît, à Portole.

J'ai pris un cappuccino. J'ai vérifié et oui, ils ont des anchois. Trois sortes, 2-3 euros. Nous aurions pu aller en acheter là la veille pour notre spaghetti puttanesca ; il nous manquait les anchois...

Des anchois, du papier de toilette, des bouteilles de vin, des gants de travail (pour transporter le bois entre autres), quelques fruits, des cochonneries, des charcuteries et des fromages au comptoir – vous demandez, elle coupe – et bien sûr du café ; on trouve tout ce qu'il faut dans ce petit commerce. Même le journal du coin, étalé sur l'une des quatre tables, et un catalogue de vêtements genre Sears.

Il n'y a pas d'enseigne Jean Coutu ou Provisoir mais c'est l'équivalent dans ce coin de pays.

La dame m'a demandé un euro. Un peu plus qu'ailleurs. J'ai accepté sans ronchonner de payer cette prime pour avoir un cappuccino au milieu de ma course dans un décor grandiose.

Sur six kilomètres, une douzaine de voitures m'ont doublée. Et aucun chien. Fiou !

mardi 27 octobre 2009

Maison campagnarde






Notre habitation fait partie de trois appartements rénovés par l'homme et la femme propriétaires de la fermette. Ils habitent ici à l'année. L'un comme l'autre s'absentent périodiquement pour aller travailler, à Milan principalement (les deux sont photographes).

C'est moins cher que vous le pensez - l'avantage de voyager en basse saison.

lundi 26 octobre 2009

Bici in Italia (3)


Pendant que Valérie comptait les araignées, j'ai fait un petit tour à vélo ce matin. En cuissards et chandail à manche courtes au gros soleil, un 26 octobre ! Après 35 minutes de route je n'avais aperçu que deux voitures, deux chiens cherchant des truffes ou des marrons et un APE:




Voici une idée de la route :






















Et ensuite petit arrêt caffe au centre de Castiglion Fiorentino, pas trop loin de Camucia.












Puis promenade dans les petites routes tranquilles autour de Camucia avant d'entreprendre la montée vers Cortona et ensuite Portole, non loin de notre demeure.

Araignées

Je suis toute retournée. Je viens de voir la plus grosse araignée qu'il m'ait été donné de voir de ma vie. Elle est sur le mur de pierre du côté ouest de la maison et elle besogne au soleil. Son corps est aussi gros qu'une datte. Ok, j'exagère. Aussi gros qu'une grosse olive kalamata, et poilu en plus. Ses pattes sont brun foncé, larges et longues. Elle attend peut-être 30 bébés araignées ou elle traîne quelques chose. Je suis trop écoeurée pour chercher mon appareil photo.
Elle est déjà imprimée dans ma mémoire et je me demande comment je vais dormir ce soir avec cette créature-là près de moi.
Une vingtaine de ses cousines – l'abdomen aussi gros qu'une fourmi charpentière, des pattes longues de 6 cm  – encadrent la porte d'entrée près de la cuisine. Elles sont immobiles sur la pierre fraîche. Je ne les avais pas remarquées avant aujourd'hui.

dimanche 25 octobre 2009

Piegaro (Ombrie) et Cetona (Toscane)

Belle journée aujourd'hui à sillonner dans des toiles de peintres. En Toscane, chaque élément du paysage semble avoir été posé là par un peintre – mais cela a dû être dit mille fois.

Premier arrêt à Piegaro (3 784 h) pour visiter un appartement. Les cloches de l'église se sont mises à sonner et c'était comme si l'abbé du village avait décidé de jammer avec un tamtam, écoutez :



Croisé : un chat noir, une vieille dame en train de faire son lavage, trois préados essayant de monter sur le même vélo, quatre voitures, deux chiots. Entendu un chien aboyant sans se faire voir et comme d'habitude, j'ai eu peur pour rien.

Ce village se trouve dans la région située au sud-est de la Toscane, l'Ombrie, un peu moins connue mais tout aussi charmante et moins manucurée.

La route menant à son vieux quartier est bordée d'un muret au-delà duquel s'étendent des collines jaunes et vertes. Un banc permet d'admirer le panorama. Il n'y a qu'une bande d'arbres pour vous tenir compagnie et ce dimanche matin, une grappe d'Italiens, comme ils aiment se tenir, reluquant ces stranieri (nous). Buongiorno!

Cela me fait penser à l'épisode de Mad Men que nous avons vu hier, celui où une employée nunuche de Sterling Cooper (elle ampute accidentellement un dirigeant avec un tracteur dans la troisième saison) s'éprend de l'Italien du bureau. Il salue sa maman : Ciao, ciao ! Entendant cela, la standardiste est séduite par Salvatore.

Moi c'est Cetona qui m'a séduite aujourd'hui. Sa piazza est faite sur le long et elle est blanche, semblable à la Placa de Dubrovnik. Il y avait du monde assis aux tables de deux cafés en ce dimanche tout doux (désolés de vous écoeurer), une fontaine avec une foule de pigeons envolés d'un coup quand un chien a jappé et quelques habitants demandant :

'Sono gemelle ?
-- Si, sono gemelle.
' (Oui, ce sont des jumelles.)'


Près d'une tour médiévale ayant déjà servi de prison (on peut faire des milles avec ça, n'est-ce pas les parents ?) nous avons mangé une gousse d'ail rôtie, des tranches de pain grillé trempé dans de l'huile d'olive, des charcuteries dont un saucisson de sanglier que Charlotte a bien aimé (voir photo), du pecorino décliné en fromage frais, un peu vieilli et un peu plus vieilli, le tout arrosé d'un Chianti local. Excellent pour la ligne, exécrable dans un régime crudien (n'est-ce pas Roxane ?) mais bon, on fait ce qu'on peut hein ?




Notre journée la plus clémente côté météo et ambiance familiale s'est poursuivie dans des grottes préhistoriques. Oui, préhistoriques ! Avec des vestiges archéologiques datant de l'âge du Bronze. Une belle surprise puisque nous allions là sans guide touristique.

Une p'tite marche en pyjama avant le dodo, et hop ! Vite l'ordinateur et l'internet pour pouvoir vous raconter ces parcelles de notre parcours italien.

À venir : des photos de notre habitation campagnarde.

vendredi 23 octobre 2009

Apprenties photographes



Erica pose pour Charlotte


Voici en primeur mondiale (!) les toutes premières photographies à vie prises par Charlotte, 4 ans, et Erica, 4 ans. Avec un compact numérique aux réglages automatiques. Mais quand même. Les résultats ne sont pas mal du tout. Ne trouvez-vous pas ?







Premier plan rapproché de Charlotte réalisé par sa soeur


Cortona, le jeudi 22 octobre 2009







jeudi 22 octobre 2009

Budget

-- On part en Italie pour neuf mois....
-- Oh ça va vous coûter cher, c'est tellement cher l'Europe, j'ai payé 10 $ pour un café à Paris !

Premier commentaire : il est certain que pour une aventure de plusieurs mois, on ne prévoit pas manger au restaurant trois fois par jour, sept jours par semaine et surtout pas sur la Place Saint-Marc à Venise ou en face du Colisée à Rome !

Après 13 jours, voici quelques observations :
  • à Soriano : caffe 0,65 euro / cappuccino 0,90 euro
  • cornetti / pâtisseries le matin : pas cher !
  • tramezzini (petit sandwich pour les filles) / panini le midi : pas chers et très bons !








  • parmigiano reggiano à l'épicerie : entre 14 et 17 euros le kilo (23-27 $ par rapport à 40-55 $ chez nous)
  • vin à l'épicerie : à partir de 1,50 euro la bouteille (jusqu'à ce jour mon maximum est 8,90 euros pour un Vino Nobile de Montepulciano 2005) et comme chez nous la qualité varie et pas toujours selon le prix... les vins connus (Sassicaia, Guado al Tasso et compagnie, les Brunello connus) sont le même prix que chez nous.
  • vin maison au resto : 3-4 euros le demi-litre, 6-7 euros la bouteille
  • vin plus sérieux au resto : 8 euros pour quatre verres de très bon Rosso di Montepulciano, qui nous aurait couté sûrement 12 $ le verre (+ taxes et service) à Montréal
  • mozzarella fraîche : 1,69 euro pour 375 g, pas mal meilleure que notre Saputo locale
  • café à l'épicerie : 8-10 euros le kilo comparativement à 25 $ et plus chez nous







  • pâtes sèches : 0,80 euro (semblable à chez nous)
  • tomates à l'épicerie : pas cher
  • roquette : 1,50 euro
  • gousses d'ail : pas certain du prix, mais elle proviennent d'ici et non de Chine !
  • gelato à Cortona (rue de touristes) : 1,40 euro pour une bonne portion
  • souper dans un resto local: 50 euros tout inclus taxes+service (1 minestrone, 1 antipasto misto, côtelettes agneau grillées, 1 vitello al limone, 2 pasta pomodori pour les filles, 2 bouteilles d'eau, 1 bouteille de vin)... bon c'était pas très moderne comme endroit, mais très bon
  • essence : diesel pour notre Citroën, environ 1,10 euro le litre
  • pas encore trouvé de beurre d'arachide pour moi par contre :)

à suivre....

Bici in Italia (2)



De notre fermette aux environs de Cortona, deux choix : 12 km de descente vers Cortona/Camucia ou dans l'autre direction, 15 km de descente vers Umbertide... facile pour commencer mais il faut être alerte dans les virages... J'ai fait une boucle de 90 km sur des petites routes très tranquilles sans trop de voitures avec des paysages superbes et deux bonnes montées, une de 5-6 km et une de 15-20 km pour atteindre 850 m d'altitude à Portole, le hameau tout près de notre logement. De là 2-3 km de descente en virages.




mercredi 21 octobre 2009

Pourquoi Cortona

Under the Tuscan Sun n'a rien à voir avec notre choix de séjourner près de Cortona, lieu principal de l'action de ce roman à succès.

Une habitation à distance de marche d'un café, d'un marché d'alimentation, d'un restaurant et peut-être d'autres commerces, dans un village avec une école primaire et un parco : voilà ce que nous recherchions... et recherchons toujours.

Quelques maisons correspondant à ces critères ont été trouvées dans internet. Notre plan : aller les visiter avant d'en louer une. Y aurait-il une scierie à côté ? Des routes propices au vélo ? Le village serait-il vivant ? Cette dernière question a son importance et m'amène à parler de nos hôtes.

C'est pour eux et leurs deux jeunes fils que nous avons décidé d'atterrir un mois dans leur rêve réalisé de gentleman farmer...

J'ai tenté de télécharger une vidéo pour vous présenter Mouton, Chèvre et Donkey, nos amis de la ferme, mais impossible : la connexion internet va et vient comme Punch, le chien. Nous sommes isolés dans une montagne à 12 km de Cortona. Il faut monter 800 m pour atteindre notre habitation. Cette fermette avec des lapins à manger, un chat, quelques poules ayant remplacé celles dévorées par des loups – et des sangliers venant bouffer des racines la nuit au grand désespoir des proprios – ne correspondait pas à ce que nous voulions. Mais l'idée d'avoir deux petits Italiens pour jouer éventuellement avec nos filles et des interlocuteurs du cru pour amorcer notre recherche terrain nous plaisait. Voilà pourquoi nous sommes à cet endroit.

Justement, eux, pourquoi ont-ils choisi Cortona ? C'est touristique, m'a répondu l'Australienne, plus que la région de Gênes qu'elle convaitait au début avec son compagnon, un photographe publicitaire de Milan. Leurs affaires marcheraient mieux par ici, ont-ils pensé. ( De fait, la première fois que nous sommes passés à Cortona en 2001, j'avais entendu plusieurs voix anglaises autour de moi ; l'influence de Frances Mayes était manifeste cinq ans après la publication du livre cité plus haut.) Ce couple a vu d'autres vieilles maisons à retaper ailleurs, mais dans des villages morts, avec trois vieux monsieurs messieurs assis sur la place avec leur chien, c'est ça qu'elle a dit. Cortona ? Une belle ville, vivante.

Alors oui, si on s'est retrouvés ici, c'est peut-être aussi à cause de l'effet d'entraînement d'un film (mièvre, si je me souviens bien) et d'un livre sur une Américaine qui tombe en amour avec la Toscane et qui achète à Cortona une vieille habitation pour la rénover de fond en comble.

Combien ont fait pareil pour tout revendre plus tard parce que trop de troubles, trop d'ouvrage, trop cher à entretenir, écoeurés de la vie hôtelière, trop citadins pour ça ? Je serais curieuse de savoir.

***

Il y a aussi Too Much Tuscan Sun. C'est le revers italien de l'autre livre. Un Italien y raconte des anecdotes tirées de son expérience professionnelle comme guide auprès de touristes,
américains surtout, certains cherchant du Coke à boire le matin, chaussés de running shoes (évidemment) mais trop essouflés pour monter des côtes à pied, préférant prendre le bus pour quelques mètres. Des clichés, il y en a tout plein. Mais c'est drôle.

On l'a lu en 2003, ma copie est restée à Montréal. Je vous le ferai livrer si vous me le demandez. Écrivez-moi !

***

Voici notre machine à laver. Elle est installée dehors.

lundi 19 octobre 2009

Et la forteresse alors ?



Voilà à quoi ressemble l'heure de pointe à Bolsena.

Ce village du Lazio du Nord compte environ 1 500 h.

Il y avait trois poivrons flétris à l'alimentari. Une mère étant prête à n'importe quoi pour cultiver le goût des produits (+/-) frais chez ses enfants, nous sommes repartis avec l'heureux élu, un poivron rouge sur le déclin, très bon sauté ce soir-là avec des oignons en accompagnement de calmars préalablement trempés dans le lait, revenus dans l'huile et servis avec un filet de jus de citron et du sel.

C'est à Bolsena que nous avons trouvé une forteresse pour le plus grand plaisir de Charlotte et Erica. Ce modeste fort transformé en musée a davantage plu aux petites princesses que celui, plus imposant, de Soriano (que nous avons finalement visité juste avant de déménager). Elles ont particulièrement aimé monter l'escalier en colimaçon et se promener sur les remparts.

Voici deux photos que Patrick a prises là-haut. On aperçoit l'un des lacs volcaniques de cette région.





Au milieu des vieilles pierres grises, des feuilles d'automne pour mettre un peu de couleur. C'était quelques heures avant que le vent toscan ne nous fasse grelotter elles et moi comme en hiver...

Au revoir, Soriano

Peu touristique, Soriano nous a plu.



Nous pouvions nous sustenter quotidiennement à moins de deux tournants. Mon cappuccino quotidien coûtait 0,90 euro. (Nous aborderons plus en détail le budget dans un prochain message.)

Nous logions dans une habitation datant du Moyen Âge rénovée par l'architecte propriétaire.

Je me suis délectée dans sa bibliothèque d'ouvrages sur l'histoire des villes et l'histoire de l'art dont quelques-uns écrits par lui !

Une maison appropriée pour des enfants malgré l'escalier sans rampe et les arêtes métalliques de la table de cuisine (une ancienne table de travail). Il manquait des ustenciles de base et des meubles.

Patrick l'avait repérée sur sabbaticalhomes.com.

La recherche en ligne se poursuit. Je veux descendre plus au sud parce qu'ici en Toscane on se les gèle (comme vous au Québec) avec deux degrés Celcius.

Serons-nous en Calabre en novembre ?

Passerons-nous Noël dans les Pouilles ?

Est-ce que je vais encore porter un bonnet de nuit comme Laura Ingalls ?



Autogrill

Autogrill. Ceux qui sont déjà venus en Italie et qui ont roulé sur les autouroutes connaissent sûrement cette bannière présente dans les aires de service. Avec des enfants à bord, son logo facile à reconnaître est réconfortant lorsqu'on le voit sur la route. Que ce soit pour une pause-pipi, un caffe, quelques panini, ou encore un repas plus complet, tout y est habituellement bien organisé et facile d'accès. Hier, en route vers Cortona, nous y avons trouvé entre autres choses : un risotto pour Patrick, des spaghetti con pomodori pour les filles, une salade pour maman avec (bonne) huile d'olive en libre-service, 2 espressi, 1 DVD de Madagascar 2 pour les passagers de la Citroen, 2 Barbies, des croustilles. Nous aurions pu aussi nous procurer vin, saucissons, parmesan, huile d'olive !

Le saviez-vous : Autogrill est le leader mondial des services aux voyageurs (boissons et repas, boutiques hors-taxe). L'actionnaire majoritaire est un holding controlé par l'empire Benetton. Autogrill a réalisé 5,8 milliards d'euros de revenus en 2008, est présent dans 43 pays et compte plus de 70 000 employés. Ticker symbol : AGL à Milan (+38 % depuis 1 an).

dimanche 18 octobre 2009

Bici in Italia (1)

Le vélo en Italie c'est une surprise à chaque virage : un point de vue, un village médiéval, un camion qui arrive à toute vitesse dans les virages en S !  Aux environs de Soriano où nous avons passé notre première semaine, pas de montagnes hautes comme dans les Alpes ou les Pyrénées, mais pas non plus de longues routes droites et plates.  Que des côtes et des virages.  Certaines assez pentues.  En partant de la piazza centrale du village, une montée de 8,3 km à 6,1 % pour atteindre le sommet du Cimino à plus de 1000 m.  J'ai aussi fait le tour du Lago di Vico, un lac volcanique qui est entouré d'une belle forêt.  Et au lieu des barres énergétiques et gels, un petit cornetto con cioccolato avec un espresso bien serré...


jeudi 15 octobre 2009

Les fameux doublons

Quand l'une de nos filles est fatiguée, Patrick offre de la prendre sur ses épaules. Là, c'est sûr que l'autre demande le même traitement.

Auparavant, je mettais la demanderesse sur mes épaules et c'était réglé.

Mais ce n'est plus évident maintenant que Charlotte pèse dans les 46 livres. Je peux hausser Erica, la plus légère de nos jumelles, sur mon dos. Plus sa soeur. Risque de jalousie à l'horizon !

Alors Patrick prend l'une ou l'autre à tour de rôle sur ses épaules. Ou les deux à la fois dans ses bras – un doublon... à moins qu'il ne leur explique que là, papa est fatigué. Mais foi de maman, les signes de fatigue sont rares so far.



Heureusement qu'il y a ces sorties à vélo avec des montées de 7 km au programme ! La vidéo ci-dessous montre le papa sportif hier à son départ d'une randonnée de 2 h 10 dans le Lazio. Je l'ai filmé devant l'entrée de la maison que nous louons.