mercredi 16 juin 2010

+++ L'accueil

En 2001 une dame mandatée par le propriétaire de l'appartement que nous avions loué près d'Assisi nous avait ouvert la porte, réclamé un dépôt en liquide et donné les clés, ensuite elle était partie subito presto. Très différent de l'accueil reçu ici dans le Piémont : échange de civilités à notre arrivée, visite de l'appartement, offre (déclinée) d'un café puis invitation (acceptée) à descendre boire un verre de blanc chez les propriétaires, sans oublier la visite de la dame le lendemain matin pour s'assurer que nous ne manquions de rien et nous suggérer des endroits à visiter dans la région.

En ouvrant le frigo, agréable surprise. Une boîte de jus, un carton de lait et deux bières. Sur la table, un bouquet de fleurs sauvages, du pain et un bol de cerises...

Kit de survie familial
Après 12 locations d'appartements seulement en 2009-2010, nous étions rodés samedi dernier. Nous avions prévu un arrêt à l'épicerie en route entre notre dernier appartement et celui-ci, pour acheter le nécessaire. (Le dimanche les commerces sont généralement fermés.) L'idée, c'est de disposer de collations pour les enfants et d'assez de bouffe pour un repas ou deux et le premier déjeuner.

Par notre faute nous nous sommes retrouvés sans bouffe à quelques reprises par un dimanche ou un jour de congé férié. Le resto peut alors dépanner mais il y a des limites à aller au resto... et on n'y trouve pas de produits hygiéniques.

Note : Attention, le passage qui suit pourrait vous dégoûter par excès de familiarité et de banalité.

Quand on est arrivés à Peschici (Pouilles), Erica avait très envie et il n'y avait pas de papier. Pas d'essuie-tout ni papier journal ou débarbouillette, rien. Nous n'avions pas de mouchoirs non plus. Une situation merdique à gérer dans les minutes suivant notre arrivée « chez nous » après plusieurs heures de route, devant une hôtesse impuissante. Depuis cette petite mésaventure, nous traînons toujours du papier avec nous !

Notre palmarès de l'accueil
Les accueils les plus sympas sont faits de petites attentions. Par exemple on fournit un « kit de survie » familial composé d'un paquet de pâtes sèches, d'un pot de sauce du commerce, d'un pot de yogourt ou de lait et de quelques fruits frais.

1. Ici, donc.


Notre hôtesse piémontaise goûte à la sauce, celle faisant l'objet de la leçon

2. À la fermette toscane et à Montalto (Marches), il y avait de l'huile d'olive et du beurre dans le kit de survie.

3. À Modica (Sicile), la dame mandatée par le propriétaire pour nous accueillir a transporté une partie de nos bagages sur environ 400 m up and down, de notre auto à l'appartement dans une ruelle. Attentions similaires dans le centre historique de Lucca (Toscane) où l'agente nous a aidés à transporter nos sacs avec son ami, propriétaire d'un hangar, entre cet endroit-là et l'appartement (accessible seulement aux détenteurs d'un permis spécial).

4. À Monopoli (Pouilles), le fils de la propriétaire, quand il a vu qu'il manquait une carte de la ville, est parti avec Patrick pour en chercher une, tout en lui indiquant des lieux intéressants en passant.

5. À Rome, la propriétaire nous attendait debout dans la rue pour réserver une place de stationnement. Sachant que nous avions passé la nuit sur le traversier Palermo-Napoli, elle avait même préparé à dîner pour nous quatre !

2 commentaires:

  1. Lors de notre séjour à Lucca nos voisins de palier nous avaient laissé un kit de survie:
    café,jus,lait,yogourt,confiture,biscuits,
    pâtes,sauce et chocolat.
    En plus nous avions eu le transport de l`aéroport à Lucca.

    Marthe et Réjean

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  2. Attendez de voir l'accueil à Montréal...??!!!

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