jeudi 10 juin 2010

Des chiens et des tunnels




Nous habitons dans un localité de 1030 habitants avec au moins 132 chiens. Il y a un dentiste, un bar, un salon de coiffure et une esthéticienne (sous le même toit, commerce familial), un bar-ristorante-pizzeria, un centre d'hébergement, au moins une école, une boulangerie, une coop alimentaire (on ignore ce que ça veut dire exactement) et un marché hebdomadaire. Cela fait à peu près le tour, sans oublier l'église et l'aire de jeux adjacente au bord du lac.

Les indications routières vers notre appartement étaient claires : garer la voiture dans un petit espace à droite « près des deux barking dogs et de la camionette habituellement stationnée à cet endroit ». Les deux chiens de garde jappent toujours en nous voyant, même après plusieurs jours de « fréquentations ».

Il y a d'autres chiens sur la route vers le village – c'est-à-dire vers le bar. Le matin ça va ; l'après-midi ils sont lâchés en liberté dans le chemin. À part ça on croise une cascade et le bureau du dentiste et on a une vue sur les montagnes.

La grue entre notre chemin et le lac fait un peu de bruit durant les heures ouvrables.

Des motocross se font entendre de temps à autre.

À part les chiens, la grue, les motocross et la circulation intermittente, c'est plutôt calme par ici.

Pour aller à Dongo à côté (là où Mussolini fut arrêté et fusillé) il faut passer à droite d'un tunnel en sens unique inverse. Pour en revenir il faut passer par ce tunnel. Un autre tunnel plus long passe sous ce dernier pour faire relier les autres localités voisines.

C'est un peu compliqué tout ça pour dire que c'est un territoire de tunnels et de cascades. Nous le quitterons samedi pour aller dans le Piémont, avant-dernière étape de notre voyage.

En arrivant à Bellagio (l'intention n'est vraiment pas de vous faire baver ici – si vous bavez d'envie vous n'êtes pas obligés de nous lire hein...)


Menaggio, l'une des nombreuses localités bordant le lac Como








Petite mise en scène spontanée à Como ; nous ne savons pas combien de temps il nous reste à vivre alors nous en profitons pour nous amuser un peu

2 commentaires:

  1. Mais qu'est-ce que c'est que cette phrase "philo-dramatique"...! Le blues du retour ??? Inquiétez-vous pas...y,a de quoi s'amuser au Canada aussi !!!!

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  2. Ben oui ! C'est sûr qu'au Canada on peut s'amuser, ce n'était pas le sens de mon propos. J'ai entendu dire à travers les branches qu'on suscitait de l'envie et je voulais dire à ce monde-là que tant qu'on est dans l'urgence de vivre et d'avoir du fun, on est riches d'une certaine façon.

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