Quand il fait chaud en Italie, on mange plus du gelato dixit Erica (au centre)
Je vous ai montré une vue du lac Como. Je vous ai parlé des odeurs fleuries, de jasmin entre autres (ai-je appris depuis). Je vous ai parlé des sons, des goûts dominants de notre voyage. Terminons ce tour des sens avec le toucher.
Comment illustrer notre expérience tactile made in Italy ? La tasse de café épousant nos lèvres ? Bof. Exit les choses fabriquées. Nommons plutôt les éléments – comme nous avons passé plus de temps dehors, en Italie, la météo nous a plus concernés qu'au Canada.
En première position ? Le vent à Modica (sud-est de la Sicile). Peut-être s'agissait-il du libeccio ou du sirocco. Un vent chargé de grains de sable : si nous omettions de ranger les coussins à l'intérieur, nous les retrouvions le lendemain recouverts d'une poussière sablonneuse.
Nous avons senti de forts vents à Peschici (Pouilles) et près du lac Como (Lombardie), des brises fraîches dans le Piémont. (L'Italie faisait partie en 2009 des six premiers producteurs mondiaux d'énergie éolienne.)
Les précipitations arrivent en deuxième place de notre petit palmarès de voyageurs motorisés. Chaque fois que nous étions en transit des mois de février à juin, il a plu. Le 23 avril après-midi, il faisait 15 degrés et il pleuvait à notre arrivée dans les Pouilles. Peu de temps après nous avons connu nos premières grandes chaleurs...
En décembre il a neigé à Lucca (Toscane).
Même dans le sud, il a neigé. En témoigne cette vidéo prise en Calabre près de la mer Tyrrhénienne, en février 2010 :
Quelques heures de route plus tard, nous arrivions à Reggio Calabria.
Il peut neiger en Italie du Sud comme ici à 740 mètres d'altitude dans la région calabraise, le 12 février 2010
Le 27 mai 2010, il grêle dans la région montagneuse de Bolzano (nord de l'Italie)
Troisièmement évoquons le Soleil. Vous avez bien lu. Nous prenons souvent cette naine jaune pour acquise, pourtant que ferait-on sans Elle ? Presque tous les jours, partout, nous avons eu du temps généralement ensoleillé, de Bolzano à Palermo. C'était remarquable à Rome au printemps, près de 40 jours durant.

Le 21 avril, sous un soleil de plomb, l'achat de casquettes s'impose juste avant notre visite des jardins de Tivoli
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Mais le clou de notre expérience tactile, c'est à Saturnia que nous l'avons vécu :
Dans ces eaux sulfureuses jaillissant de la Terre depuis des lustres, la température égale à peu près celle du corps ! Une expérience inoubliable, bienfaisante. Et gratuite à part ça...
Pas étonnant finalement quand on sait que ces vasques calcaires naturellement formées,



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